
Arrivé vendredi après-midi dans la capitale russe écrasée sous une chaleur torride (38°!), je tente de retrouver mes marques en transportant mes 30 kilos de bagages à travers les méandres du métro.
Rapidement l'ambiance redevient familière, mon russe me revient en mémoire sans trop de difficultés (mais non sans les fautes...) et je parviens à déposer mon année de vêtements chez des amis. Ça y est, je suis prêt pour arpenter la ville !
Je dois passer une semaine à Moscou, il me faut attendre que l'Ambassade de France me délivre un visa d'un an au lieu de mon actuel limité à trois mois. C'est très bien, je vais pouvoir en profiter pour arpenter les bibliothèques et redécouvrir les lieux que j'appréciais il y a 6 ans.
L'été transforme Moscou et je constate à quel point cette ville est verdoyante : il y a des arbres partout ! C'est sans mesure avec Saint-Pétersbourg, qui me paraît d'un coup, malgré sa beauté architecturale et les lacets de ses canaux, diablement sèche et pierreuse. Et puis, malgré les critiques ça et là sur l'enfer de la mégapole, il faut reconnaître qu'il y a de l'invention dans les bâtiments !